lundi 18 février 2013
mardi 12 février 2013
La Bipolaire facebookienne (vous aviez dit analyse sociologique?)
Facebook, mon amour. On en parle, de Facebook. Trop, même. Mais aujourd'hui je vais vous parler de MON Facebook (qui a dit égocentrique?!), des gens qui composent le réseau virtuel de celui-ci, ainsi que de leur généreuse contribution à mon existence par moyen de statuts, photos et commentaires. En omettant bien évidemment toute trace de bienveillance (hey, what did you expect?).
Voici donc le premier spécimen parmi ceux qui composent mon fil d'actualité:
La Bipolaire
C'est ça:
ou bien ça:
dans l'intervalle d'une demie-heure.
Le coeur de la Bipolaire balance entre jérémiades passionnantes sur sa santé et photos de soirées en boîte, accompagnées de statuts euphoriques où elle invoque les témoins de son bonheur absolu.
Ce qui est frappant, c'est que les statuts de la Bipolaire sombrent inévitablement soit dans une dépression hypocondriaque très Doctissimo, soit dans l'hystérie crispée la plus exaspérante. Je dirais que le nombrilisme est à l'ordre du jour, mais dans un post sur Facebook cela serait bien rébarbatif.
À présent, voici la question que vous brûlez tous de poser: MAIS à quoi sert la Bipolaire dans une liste d'amis?
Quand elle est dans son moment "je-vais- mourir-d'un-torticolis", la Bipolaire nous conforte dans l'idée que certes, nous sommes assez vulgaires pour boire des bières au goulot ou pour recycler des mégots, mais tout de même pas assez pour étaler notre dossier médical aux yeux du vaste monde.
Quand la Bipolaire traverse son moment "super-soirée-lol", cela nous rassure dans la certitude que si nous, nous n'avons pas besoin de publier un documentaire sur nos sorties, c'est parce qu'il s'agit de faits anodins dans notre vie sociale mouvementée.
Ou parce que nous passons nos soirées en chaussettes tire-bouchon dépareillées, à boire des bières au goulot et à fumer des mégots.
Ou parce que nous passons nos soirées en chaussettes tire-bouchon dépareillées, à boire des bières au goulot et à fumer des mégots.
À suivre...
C'était l'analyse sociologique du jour de Germaine Cancan (qui ne peut se passer des gifs) (une véritable addiction).
lundi 11 février 2013
Quand un groupe d'élèves mignons me chante en coeur "Elle a les yeux revolver" lorsque je passe dans le couloir du lycée:
Je dois me reprendre, ce blog va finir par ressembler à un tumblr de gifs.
À partir de demain c'est fini, je vais vous pondre des analyses sociologiques tellement fines et brillantes que ce blog deviendra une référence pour thésards de l''EHESS (ayant pour sujet de thèse le devenir des fans de Britney des années 2000, par exemple).
C'était (enfin) la résolution du jour de Germaine Cancan.
dimanche 10 février 2013
Je n'ose même plus
... toucher à un Doliprane (j'ai vu Requiem for a dream hier soir).
C'était la paranoïa du jour de Germaine Cancan.
C'était la paranoïa du jour de Germaine Cancan.
samedi 9 février 2013
Je dois me taire en cours (à recopier 50 fois)
(Dialogue chuchoté entre Pocahontasse et moi-même)
-Oui?
-Ton pull, tu l'as acheté chez Naf Naf?
- Oui! Comment t'as su?
- J'ai le même en noir, regarde.
- Oh! Il est sympa, en noir, aussi.
- Il est confortable.
- Et il tient chaud!
- Pour une fois q'une fringue est à la fois esthétique et pratique.
Voilà donc ce qui occupe notre esprit pendant un séminaire de recherche portant sur l'émancipation féminine.
C'était le scoop du jour de Germaine Cancan.
mercredi 6 février 2013
J'ai piscine (pffff)
Le sport fait l'objet de mon plus profond mépris. Rien que l'idée de transpirer en dehors d'un ébat sexuel me semble vulgaire.
Et ces tenues ridicules qui sont de rigueur pour la pratique sportive, avec leurs couleurs improbables, ne font rien pour améliorer l'aversion que je lui porte. J'ai essayé la course à pied pour accompagner une copine, mais ma solidarité a trouvé ses limites lors de cette expérience. Disons que j'ai fini par m'asseoir sur un banc au bout de dix minutes pour allumer une clope. Ce n'est pas une question d'incapacité physique, mais mentale: je ne parviens pas à saisir l'intérêt de s'infliger cela.
Sortir son vélo pour aller quelque part, pourquoi pas. Mais courir un dimanche matin en hiver et en jogging fuscia, en plus pour aller NULLE PART, quand même.
Bon, il est vrai que toutes ces considérations ont été remises en question aujourd'hui quand, en allant à la banque, qui se trouve à dix minutes de chez moi, j'ai eu un violent point de côté.
Mais je me suis vite rétablie devant un verre de Kir.
C'était l'ordonnance du jour de Germaine Cancan.
vendredi 1 février 2013
Mise en abîme:
Vomir une galette des Rois. Autrement dit, faire une galette en toute règle.
Le fait d'avoir eu la fève pour la première fois de ma vie a sûrement bouleversé mon organisme (je suis quelqu'un de très sensible).
C'était la rubrique littéraire du jour de Germaine Cancan.
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